le Coulazou

L’effondrement qui vient «Les humains ne peuvent pas vivre
en l’absence d’écosystèmes sains et de biodiversité»
Shahid Nacem – Prof d’écologie à Columbia

Il porte un petit nom charmant, le Coulazou.
A son évocation pourraient nous parvenir des senteurs de farigoule et de genêt.
D’autant que depuis La Boissière où il prend sa source, il traverse des paysages typiques de la garrigue méditerranéenne.
C’est à Cournonterral que ça se gâte pour lui car rien ne lui est épargné.
Depuis des années à Cournonterral, Le Coulazou est transformé en égout, ce qui d’ailleurs, ne provoque guère d’émotion.
A qui revient de régler le problème ? On ne sait pas trop, entre la commune et la Métropole, entre l’assainissement et le pluvial, entre les services métropolitains et l’entreprise sous-traitante...
Que les administrés se démerdent, le verbe est approprié.
Et ce n’est pas simple : porter plainte ne sert à rien, le dossier est rejeté ou classé sans suite, les analyses ne servent à rien, personne n’en connait les résultats, dénoncer la destruction d’un écosystème n’émeut guère, alerter sur la pollution des nappes phréatiques indiffère...
Il n’y aura bientôt plus rien, que béton et bitume, la rivière transformée en égout, les domaines viticoles transformés en cages à poules, les garrigues transformées en dépotoir...
J’en passe, peut-être des meilleures.
Il y aura des animaux robotisés, des oiseaux téléguidés, des poissons en plastique.
Duraille, le développement à Cournonterral, et ailleurs...
Michel Puech

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